Dans la rubrique “Trajectoires en Exobiologie”, des étudiants en thèses, sur des thèmes liés à l’exobiologie, racontent leur parcours. Jessica Pericaud, doctorante au LAB, répond cette semaine aux questions de la SFE.
Quelle est votre formation ?
J’ai suivi une formation de Physique à l’Université de Bordeaux, de la Licence jusqu’au Master. Je me suis spécialisée pendant la dernière année en astrophysique, afin de préparer une thèse dans ce domaine.
Pourquoi avez-vous choisi ce type d’études ?
Autant que je me souvienne j’ai toujours voulu faire de la science mon métier. Je suis curieuse de tout et passionnée par la recherche de réponses aux questions que l’on peut se poser du monde qui nous entoure. Un cursus scientifique était donc évident à mes yeux.
Quel est votre sujet de thèse ? Où la faites vous ?
J’étudie actuellement les disques évolués autour de jeunes étoiles grâce à des observations avec l’interféromètre ALMA. Ce sont dans de tels systèmes que se forment les planètes. Je fais cette thèse dans le Laboratoire d’Astrophysique de Bordeaux.
Quel est le lien de votre sujet avec l’exobiologie ?
Le sujet peut paraître plutôt éloigné de l’exobiologie, mais il y est naturellement rattaché par cette volonté de comprendre les origines. Les processus de formation des systèmes planétaires sont une étape déterminante puisqu’elle contraint directement l’avenir du système, dans lequel pourra éventuellement émerger la vie.
Pourquoi avez-vous souhaité faire une thèse ?
La thèse est à la fois l’aboutissement des études scientifiques que l’on peut faire, mais surtout le début d’une carrière de chercheur. Je trouve que passer sa vie à essayer de comprendre notre univers est formidable, la thèse est l’occasion de commencer cette quête.
Mon meilleur souvenir et mon pire souvenir au laboratoire
Les bons souvenirs ne manquent pas, il va être difficile d’en trouver un mauvais ! Le meilleur je pense est lorsque je me suis installée dans mon bureau, et que j’ai réalisé que c’était parti pour 3 ans. Et le pire ce même jour, quand j’ai réalisé que ça pouvait ne durer QUE trois ans …
Et après ?
Je commence à me répéter mais il est bien entendu que je ne souhaite pas m’arrêter après la thèse. J’ai l’intention de continuer dans la recherche, certainement par un ou plusieurs post-doctorats à l’étranger dans un premier temps.
Bonjour,
Bonne chance pour cette thèse et ce début de carrière scientifique. Comme vous le dites, avoir pour métier la recherche est formidable. Surtout dans le domaine des exoplanètes ^^