Un certain nombre de molécules ont été observées dans le milieu interstellaire (MIS), les comètes, les astéroïdes, les atmosphères planétaires et sont des candidats possibles comme composants présents sur la Terre Primitive. A l’exception des molécules extraites des météorites, aucune molécule chirale n’a été observée dans ces milieux. La vie terrestre, telle que nous la connaissons, est pourtant indissociable de la présence de très nombreuses molécules chirales et de l’homochiralité.
Nous mettons dans cet atelier l’accent sur l’ hypothèse d’un excès enantiomérique initial ayant son origine dans la nébuleuse protosolaire et/ou le milieu interstellaire, ainsi que sur celle d’une possible brisure spontanée aléatoire de la symétrie. Les autres hypothèses (rôle de l’interaction faible, de la polarisation par l’atmosphère, des cristaux chiraux(quartz…), …) ainsi que la mise en place de l’homochiralité pourront être abordés dans les tables rondes et approfondies dans un atelier ultérieur.
Cet atelier d’une journée réunira certains des principaux acteurs français et quelques européens spécialistes de la chimie ou de la détection des molécules dans le milieu interstellaire et les objets du système solaire, planètes et petits corps (comètes et asteroides), ainsi que dans leurs fragments parvenus jusqu’à nous (météorites). S’y ajouteront des expérimentateurs et théoriciens travaillant sur des réactions de chimie prébiotique ou du milieu interstellaire.
La journée s’articulera en quelques séries de présentations relativement courtes suivies de discussions informelles (table rondes) qui aborderont en particulier les questions suivantes :
bonjour,
pour participer à la table ronde du 31 mars 2010, faut-il impérativement être membre de la Société d’Exobiologie ou une personne extérieure peut -elle assister à cette réunion
cordialement
laurent pégorier